Les pieds posés sur une
faille,
Si elle cherche la
lumière,
C’est pour ne pas
rester prisonnière
De ses manques qui
l’entaillent.
L’aube l’accompagne,
à peine éclose,
L’enrobe de perles de
rose,
Et de brumes
enivrantes.
Libre, elle s’imagine
rayonnante.
Pour ne pas la
blesser,
Laissez
la.
Effleurez sa
peau
De pêche, et,
péché.
Elle se dit
à
Fleur de
peau.
La violence des vents
la pétrifie,
Immobile, elle reste
là.
Cherchant une
branche, un appui
Espérant l’accalmie
qui ne vient pas.
Ses sens et son
essence se libèrent
Au crépuscule. Ses
pétales épicés
Jouent sans en avoir
l’air
Des notes tendres,
presque rêvées.
Pour ne pas la
blesser,
Laissez
la.
Effleurez sa
peau
De pêche, et
pêché.
Elle se dit
à
Fleur de
peau.
Si rare et
précieuse,
Si fragile et
lumineuse,
L’affection est une
fleur tant
Timide qu’elle
n’éclot qu’avec le temps.
Pour ne pas la
blesser
Laissez
la
Effleurez sa
peau
De pêche, et péché.
Elle se dit
à
Fleur de peau.
Johanna
Ottaviani